Ważnym pytaniem w archeologii palmyreńskiej (i archeologii w ogóle) jest pytanie o względną, fortiori absolute, chronologię zabytków. Istnieje sporo inskrypcji z tego stanowiska – większość z nich poprawnie datowana – lecz są to inskrypcje dedykacyjne wyryte a posteriori na istniejących już zabytkach, które rzadko zezwalają na bezpośrednie datowanie konkretnych budowli.
W większości przypadków podają one przypuszczalną datę oddania budowli do użytku, a nie datę położenia kamienia węgielnego lub zakończenia prac. Priorytet stanowi zatem datowanie zabytków poprzez analizę architektoniczną i – jeśli to realne – przypisanie im dobrze datowanych tekstów dotyczących ich budowy czy inauguracji.
Obserwacje autora poczynione w ciągu długich lat spędzonych w Palmyrze, a także ponowna analiza starszych danych pozwalają mu postawić świeże hipotezy dotyczące chronologii niektórych budowli i zespołów architektonicznych, a tym samym wnieść wkład w dyskusję na temat rozwoju urbanistycznego Palmyry.
********* An important question in Palmyrene archaeology (and archaeology in general) is whether the relative, a fortiori absolute, chronology of monuments certain. There is a considerable number of inscriptions from the site, most of them well dated, but these are honorary dedications engraved a posteriori on existing monuments seldom allowing direct dating of specific buildings.
For the most part, they provide a probable commissioning date rather than the date when the foundation stone was laid or the work completed. The dating of monuments through an architectural analysis and reassignment, if possible, of well-dated texts relating to their construction or inauguration is, therefore, a priority.
The author’s observations made over long years spent in Palmyra, and the re-examination of old data, lets him propose new hypotheses concerning the chronology of certain structures and monumental complexes and, hence, to contribute to the discussion on the urban development of Palmyra.
********* Une question importante de l'archéologie palmyrénienne (et de l'archéologie en général) est la question de la chronologie relative, fortiori absolute, des monuments. Il y a nombreuses inscriptions de ce site – la plupart bien datées – mais il s'agit d'inscriptions de dédicace (placées a posteriori sur des monuments existants), qui permettent rarement de dater directement des bâtiments spécifiques.
Dans la plupart des cas, ils indiquent la date de mise en service du bâtiment et non celle de la pose de la pierre angulaire ou de l'achèvement des travaux. La priorité est donc de dater les monuments par l'analyse architecturale et – si possible – de leur attribuer des textes bien datés sur leur construction ou inauguration.
Les observations faites par l'auteur au cours des longues années passées à Palmyre et la réanalyse de données plus anciennes lui permettent de poser de nouvelles hypothèses sur la chronologie de certains bâtiments et ensembles architecturaux, et ainsi de contribuer à la discussion sur le développement urbain de Palmyre.
En se fondant sur la riche littérature, y compris sur les études les plus récentes, ainsi que sur son expérience personnelle de «cheminements, mesures et dessins» effectués à Palmyre entre 1977 et 1996 et ses propres recherches autour des questions de Palmyre, Jacques Seigne étudie tout d’abord, dans l’ordre topographique, la chronologie, le développement, les modifications et les fonctions des différents édifices et structures architecturales, pour passer ensuite aux thématiques concernant les réseaux de circulation dans la ville et dans ses proches alentours.
Ainsi, après avoir confronté ses observations et hypothèses relatives à la topographie de la ville antique (si cruellement mutilée il y a peu par la guerre en Syrie), l’auteur propose une première vision synthétique de l’évolution urbaine de Palmyre depuis le IIe millénaire av.
n.è. Jusqu’au début du IVe s. De n.è. L’ouvrage apporte de nouvelles observations et hypothèses sur la topographie antique de Palmyre présentées sur un fond de discussion exhaustive des recherches les plus récentes.
Dans la première partie du livre, comprenant dix chapitres, l’auteur passe en revue les différents monuments et espaces, tels que temples du Gebel Mountar, agora et ses annexes, deux monumentales «colonnes de Baalshamin», autel monumental sous la Grande Colonnade et cesareum, théâtre, arc monumental, façade ouest du premier sanctuaire de Bel, sanctuaire de Nabû et sa dite salle de banquets.
Les six chapitres de la seconde partie du volume contiennent des considérations sur le réseau de circulation dans de la ville et dans ses plus proches environs: grand Wadi et «Wadi Route», voie d’accès de cette route à l’agora, Colonnade Transversale et trois sections A, B et C de la Grande Colonnade.
Dans le chapitre suivant l’auteur présente sa vision de l’évolution urbaine de la cité depuis le IIe millénaire av. N.è. Jusqu’au début du IVe s. De n.è. Un autre chapitre est consacré à l’approvisionnement de la ville en eau et au système de sa distribution.
Un nouveau regard sur l’évolution des différents monuments et édifices et, par cela même, sur le développement urbain de la ville de Palmyre vue comme un tout, rédigé par l’un des pionniers des recherches sur Palmyre.
(Extrait de texte critique d’Andreas Schmidt-Colinet) ********* Jacques Seigne est archéologue et architecte français dont la carrière professionnelle s’est déroulée sur des chantiers de fouilles, d’abord à Délos en Grèce, puis en Syrie et en Jordanie.
Architecte, docteur en histoire, il a travaillé de 1977 à 1996 à l’Institut Français d’Archéologie du Proche-Orient. Après des recherches sur Palmyre où il a notamment réalisé les relevés du sanctuaire de Nabû, il a dirigé la Mission archéologique française à Jerash (Jordanie).
De retour en France, il fut Directeur de recherche au CNRS et enseigna à l’Université de Tours. Il fut maintes fois sollicité pour expertiser la restauration de nombreux monuments en Syrie et en Jordanie.
Actuellement, il est membre du Comité scientifique sous les auspices de l’UNESCO pour la restauration et aménagement des monuments de Palmyre. --------- Jacques Seigne – archeolog i architekt, były kierownik francuskiego projektu w Gerasa w Jordanii, wieloletni współpracownik syryjskiego Departamentu Starożytności w zakresie prac w Palmyrze.
Prof. Dr hab. Michał Gawlikowski – archeolog i epigrafik, w latach 1989–1991 dyrektor Instytutu Archeologii Uniwersytetu Warszawskiego, w latach 1991–2005 dyrektor Centrum Archeologii Śródziemnomorskiej Uniwersytetu Warszawskiego, kierownik wykopalisk w Palmyrze w Syrii (1973–2011), w Hawarte w Syrii (1998–2009), w Hatrze w Iraku (1990), w Dżerasz w Jordanii (1982–1984) i w Bidżan w Iraku (1979–1981).
Jego imię jest jednak nierozerwalnie związane z Palmyrą. Odkrył m.in. Świątynię Allata w Palmyrze i mitraum w Hawarte. Opublikował: "Pomniki grobowe Palmyry" (1970), "Świątynia palmyreńska.
Badanie epigrafii i topografii historycznej" (Palmyra VI, 1972), "Palmyra" (z Jean Starcky, Paryż 1985), "Palmyra" (2010, po polsku) i ponad 200 artykułów na temat kultury Palmyry, archeologii Syrii w okresie rzymskim, bizantyjskim i arabskim, epigrafiki aramejskiej i handlu międzynarodowego w basenie Morza Śródziemnego i Morza Czerwonego.
W latach 1995-1996 członek Institute for Advanced Study w Princeton, od 2004 roku korespondent zagraniczny Akademii Inskrypcji i Belles-Lettres. Emerytowany pracownik Instytutu Archeologii na Uniwersytecie Warszawskim.
obecnie profesor archeologii w Centrum Archeologii Śródziemnomorskiej Uniwersytetu Warszawskiego.